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(Dossiers en rouge –historique) Index 16. Le Soleil 16H. Schwabe, 1843 16a. Article de Schwabe 16b. Carrington, 1859 17. La Couronne 18. Vent Solaire 18H.Observation du Vent Solaire 18A. Champ Interplanétaire 18B. Heliosphère. 19. Magnétopause 19H.Chapman, 1930 20.Structure globale 21. Points de Lagrange. 22. "Wind" s/c |
Lors d'une éclipse totale de soleil, la lune recouvre complètement quelques minutes la face de notre étoile et une luminosité apparaît en périphérie du soleil occulté–c'est la couronne (corona) solaire, l'atmosphère extérieure du soleil. A cet instant, la structure observable de la corona la suggère comme due aux champs magnétiques, et donc qu'elle est constituée de plasma. Par exemple, les courtes "plumes" s'élevant des régions polaires du soleil ressemblent beaucoup aux lignes de champ sortant de l'extrémité d'une barre aimantée, et permettent donc d'envisager que le soleil, comme la terre, possède un champ magnétique global en plus des champs intenses des taches solaires.
Les structures de la corona observées au-dessus des taches solaires ont souvent des contours en fer à cheval, suggérant ici aussi qu'elles suivent des lignes de champ magnétique. Au sommet de ces "arches" de longues flammes peuvent s'étendre jusqu'à un diamètre ou même plus du soleil, ressemblant à un caramel étiré, comme si il y avait attirance du matériel au loin dans l'espace à partir du dessus des arches, (ce qui bien sur est en réalité le fait du vent solaire ). Les astronomes les ont appelées des "pointes de casque"(rostres) en raison de leur ressemblance aux casques pointus portés par des chevaliers (et également à ceux employés par certains soldats allemands jusqu'à 1918).
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Une température très élevée est l'aspect le plus étonnant de la corona. Elle fut découverte en 1942 par l'astronome suédois Bengt Edlen en étudiant son rayonnement. Une grande partie du rayonnement solaire est dispersé par la poussière coronale, mais la corona produit également d'elle-même des rayons, dont les couleurs étroitement définies (les "lignes spectrales") caractérisent les atomes qui les émettent. Au 19ème siècle, certaines lignes spectrales de la lumière du soleil ne correspondaient pas à des substance connues sur terre, et on pensait qu'elles signaient un nouvel élément chimique inconnu, baptisé helium (de helios, le soleil en grec). Plus tard, en 1895, Normand Ramsey découvrit l'hélium sur notre planète. D'autres raies spectrales inconnues émises par la corona avaient également été rapportées à un nouvel élément, le "coronium" jusqu'à ce que Edlen démontre qu'elles étaient issues d'atomes familiers : fer, nickel et calcium, qui avaient perdus un grand nombre d'électrons (par exemple 13 ou 14 pour le fer). Il faut pour attendre ces niveaux élevés d'ionisation que les atomes soient agréssés par des températures extrêmement élevées, autour de 1.000.000 C (1.800.000 F). La source de chaleur de la corona reste un mystère. Son énergie provient presque certainement de la fournaise interne du soleil, qui assure également le reste de la chaleur du soleil. Cependant, en principe, les températures diminuent avec la distance à la source de chaleur, alors que le million de degré de la corona est situé à l'extérieur de la couche émettrice du rayonnement solaire, dont la température est à moins de 6000 C.
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Une présentation plus détaillée des observations solaires en rayons X, intitulée "voir le soleil sous une nouvelle lumière," peut être trouvée dans le site jumeau "de Stargazers à Starships.
Questions des lecteurs (anglaise): *** Questions sur la Couronne Solaire : (1) Pourquoi ses particules ne se séparent pas par la pesanteur ? (2) Qu'est-ce qui accélèrre le Vent Solaire ? |
Prochaine étape: #18. Le Vent Solaire
Auteur et responsable : Dr. David P. Stern
Mail au Dr.Stern: education("at" symbol)phy6.org
Co-auteur :
Dr. Mauricio Peredo
Traduction Espagnole : J. Méndez<
Traduction Française : Guy Batteur