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(Dossier en rouge : Historique) Index 22. "Wind" 23. La Queue 24. Sous -Orages 25. Courants Auroraux 25H. Courants de Birkeland 25a. Triad 25b. Io, la Dynamo 25c. La longe spatiale 26. Calottes Polaires 26H. Birkeland, 1895 27. Les Aurores vues de l'espace 28. Origine des Aurores |
Les années suivantes ces courants ont été connus sous le nom d' d'electrojets auroraux, et l'on a considérablement discuté de leur cause et de la création de leur circuit. Certains scientifiques étaient en désaccord avec Birkeland et faisaient valoir que les electrojets n'étaient pas en liaison avec l'espace mais qu'ils circulaient entièrement à l'intérieur de l'ionosphère, comme d'autres courants ionosphériques antérieurement connus, trouvant leurs origines dans les marées atmosphériques. En 1969 Schield, Dessler et Freeman, défenseurs des idées de Birkeland, proposèrent une théorie assez détaillée sur la façon dont ces courants pouvaient venir de l'espace, et avaient également prévu les courants secondaires de la "région 2". Ils leurs ont même proposé un nom : "les courants de Birkeland." La même année, le japonais Naoshi Fukushima souligna que ces "courants de Birkeland" connectés à l'ionosphère devaient être presque "invisibles" de la terre, n'y produisant qu'une perturbation magnétique très faible, parce que les champs magnétiques constitués de diverses pièces de leur circuit tendaient à s'annuler.
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Et c'était en fait le cas. Quand le modèle à grande échelle de ces courants a été finalement établi, en 1973, ils s'est avéré qu'ils coulaient principalement en deux plaques (plans ????) parallèles, reliées à travers les electrojets plutôt que le long de celle ci.
Le schéma ci-dessus montre les sections étroites de ces feuillets du coté matin et soir, vu depuis minuit, avec le courant se fermant autour de minuit, comme sur le dessin. On ne peut que montrer d'étroites sections, parce qu'on ne peut pas dessiner des feuillets pleins sans les cacher. L'écoulement du courant se fait dans l'ordre alphabétique, d'A à B.... à G Comme Fukushima l'avait prévu, ce circuit n'a eu que peu d'effet sur des magnétocompteurs installés au sol. Les perturbations mesurées à la surface de la terre proviennent avant tout des electrojets, qui sont un résidu du circuit principal dû aux propriétés électriques inhabituelles de la conductivité dans l'ionosphère. Il est en effet possible qu'elles se referment en grande partie dans l'ionosphère. Bien que des signes des courants en provenance de l'espace aient été parfois antérieurement détectés par des satellites le long des lignes de champ magnétique, ce fut Triad, de la marine US, porteur de l'instrumentation d'Alfred Zmuda et de James Armstrong, qui en 1973 a construit leur modèle complet. Triad était un satellite expérimental de navigation qui orbitait à basse altitude autour de la terre, de pôle en pôle. Zmuda et Armstrong avaient été autorisés à y placer un magnétocompteur comme "expérience de couverture," et ont continué à enregistrer des données scientifiques de nombreuses années après que l'expérience de la marine ait pris fin. Lorsque Triad traversait un feuillet de courant, une "signature" caractéristique était généralement enregistrée : la direction du champ magnétique tournait assez brusquement, alors que sa force restait pratiquement la même. A partir de ces rotations une mine de renseignement a été extraite sur la structure et la variation des courants. Les deux expérimentateurs étaient morts tragiquement avant la parution de leur article sur les "courants de Birkeland" en 1974.
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Etape suivante: #26. Les Calottes Polaires
Auteur et responsable : Dr. David P. Stern
Mail au Dr.Stern: education("at" symbol)phy6.org
Co-auteur : Dr. Mauricio Peredo
Traduction Espagnole : J. Méndez
Traduction Française : Guy Batteur